Note moyenne des plongeurs : 1.00
Visibilité moyenne : 8.00 mètres
Le 16 mars 1978, au large de Ploudalmézeau dans le Finistère… En route pour Rotterdam avec à son bord 220 000 tonnes de pétrole brut iranien, l’Amoco Cadiz demande l’assistance de remorqueurs quand une avarie de barre se déclare et qu’il devient impossible de diriger le bateau. Quand le remorquage commence, la mer est déchaînée. Après plusieurs tentatives infructueuses, le pétrolier heurte des rochers, s’échoue et envoie un SOS. L’équipage sera évacué et l’une des plus terribles marées noires de l’histoire va souiller les côtes bretonnes de Brest à Saint-Brieuc. Si des laminaires ont envahi le haut de l’épave, ce n’est pas pour la faune qui la peuple que les plongeurs l’apprécient… elle est presque inexistante. Cette épave est mythique par son histoire, qui se retrouve dans l’exploration du site : – Le local barre est accessible, avec de nombreux instruments encore visibles. – Le point d’impact entre la coque du navire et la roche qui causera sa perte est parfaitement visible. La tôle semble s’être déchirée comme un simple bout de papier. – Les restes de cuves visibles au cœur de l’épave rappellent l’horreur de la marée noire. Outre les éléments historiques du naufrage, il y a énormément d’éléments à observer : le safran, les reste d’une cheminée posée sur le sable, les bites d’amarrage, le mât effondré… L’épave est monumentale, si bien qu’il est impossible d’en faire le tour complet en une seule plongée.
Source : http://www.plongez.fr/10-epaves-incontournables-cotes-francaises/
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