Dunkerque - France // il y a 11 ans
En ce 11 janvier 2014, j'embarque pour ma première plongée de l'année, avec une température extérieure de 8°C !
Windguru annonce des creux de 1,1 mètres et une force de vent de 4 à 5 beauforts.
Je prends 2 nausicalm et c'est parti direction La Marthe ;-)
La Marthe est l'épave la plus éloignée du port, elle est à plus de 1 heure de navigation avec le Dk Plongée.
Durant le trajet, le vent se lève, il commance à souffler de plus en plus, les vagues se creusent d'une manière assez hallucinante. Christian, le DP, décide de s'arrêter sur Le Havant, une épave légérement plus proche.
On patiente quelques minutes, pour voir si le vent se calme... en vain. On se pose la question de plonger ou pas, Gauthier décide de ne pas plonger, de rester en sécu.
Le risque principal de ce type de plongée, n'est pas la plongée en elle-même, ni la mise à l'eau, mais le retour sur le bateau... si le bout a tenu le choc des vagues.
On grappine, Jonathan et Christian se mettent à l'eau, il remonte avec des bonnes nouvelles, bonne visi !
Allez on s'équipe, je dois me mettre à l'eau avec Antoine MENEBOO et Myriam.
On est la dernière palanquée à se mettre à l'eau. Antoine se jette, je me prépare mais Jessy et Christian remontent, je suis bloquée sur la passerelle.
Jessy, qui n'avait pas surpoté la houle pendant l'attente, a commencé a vomir avant la mise à l'eau. A 5 mètres de pronfondeur, il a continué à se vider, il décide de remonter.
Je change de palanquée et part avec Christian.
Bonne visibilité, l'eau est à 9°C, le bout est à 19 mètres, on commence la plongée. On croise pas mal de crabes, des cabillauds énormes dans les soutes, un lieu jaune le long de la coque et surtout un homard prisonnié d'un filet de prêche.
Christian tente de la sauver mais la bête blessée, il lui manquait une pince, se débat, après 2/3 minutes de "combat", le homard est libéré.
Christian se ballade avec son trophée pendant quelques mètres, le montre à Myriam et Antoine et le repose tranquillement.
20 minutes, fin de plongée, on attend que toutes les palanquées entament leur remontée pour détacher le bout.
Avec la force des vagues, le bout était tendu à l'extrème, dès la chaine enlevée on remonte à la surface très rapidement (22m/min). Ce n'est pas trop grave au vu des conditions de plongées.
On remonte sur le bateau avec la banane, le plus dur est passé.
Le retour sera tranquille, on à les vagues dans le dois, le bateau surf.
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