Aqaba - Jordanie // il y a 3 ans
Nous ne devions pas plonger ce matin mais la possibilité de faire le C-130 et voir un tank au palier, nous titille. Après quelques négociations avec Malou, elle nous propose de le faire mais à une seule condition : décaler notre départ de l'hôte de quelques heures, car le retour vers Amman, nous fait monter en altitude, à quasiment 1000 mètres. Ce serait dommage de faire un ADD le dernier jour.
Hier, elle nous a proposé de faire le Tristar plutôt que le C-130. Pourquoi alors que les photos sur internet sont tout vraiment impressionnantes ?
En mars 2020, une tempête a éclatée sur Aqaba, l'épave étant peu profonde (entre 10 et 15 mètres), les vagues l'ont fracassé 3 à 4 fois sur le fond, et cela a suffit pour le casser en plusieurs morceaux ; c'est maintenant une vraie épave !
La pénétration dans l'épave n'est pas aussi impressionnante que sur le Tristar et les quelques morceaux restants, dont le cockpit, sont dans un si mauvais était qu'il est interdit d'y entrer.
Le vent a monté aujourd'hui, il y a pas mal de vagues ; pour nous dunkerquois aucun problème de mise à l'eau, on a l'habitude. Par contre le courant au fond est plus fort que ces derniers jours. Il ne sera pas possible de rejoindre le tank pour le palier.
L'avion est, en effet, en plusieurs morceaux fracassés mais elle est jolie quand même. Le courant rend la plongée un peu plus technique.
La vie n'est pas très abondante par ici, cette épave est accessible en snorkeling, les poissons doivent donc être plus tranquilles ailleurs. Je retrouve d'ailleurs un masque type "Décathlon" qu'un nageur a du perdre, que je donnerais au capitaine du bateau.
On remonte, la marche sur le ponton flottant du club est folklorique avec ces vagues mais tout se passe bien.
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