Édimbourg - Royaume-Uni // il y a 8 ans
"This is a city of shifting light, of changing skies, of sudden vistas. A city so beautiful it breaks the heart again and again"
- from Alexander McCall Smith
Dear Édimbourg,
Tant d'images défilent en moi. Il n'aura suffit que de quelques heures pour que, déjà , tu me manques... Laissez-moi vous raconter...
Aéroport de Charleroi, vol FR7353. Pas de bagage en soute, juste un sac à dos en cabine. Va falloir jouer serré! Passeport et boarding pass en main, je passe les multiples contrôles haut la main (être canadienne, ça passe toujours bien!). 17h20, je m'envole vers Édimbourg.
*Mention aux douaniers beaucoup trop mignons et sympathiques de l'aéroport de Charleroi !
18h00 (décalage horaire d'une heure en moins), me voilà en Écosse. Première expérience sur les ailes de Ryanair réussie! Quel bonheur que d'entendre l'accent dès son arrivée et sourire. Scottish English, you already got me!
Campée sur les rives du Firth of Forth, Édimbourg se dévoile, spectaculaire capitale de l'Écosse. Blottie en contrebas de son château, perché sur son rocher à 135 mètres de haut, la ville, ponctuée de promontoires volcaniques, dont le fameux Arthur's Seat, ne manque pas de relief! Sa nature, très présente et encore sauvage sur ses collines, me rappelle que les Highlands ne sont pas très loin.
Avec ses rues qui résonnent de mythes et de légendes, il n'est pas étonnant qu'elle ait été le lieu qui a inspiré à des écrivains des personnages aussi inoubliables que Dr Jekyll et Mr Hyde, Sherlock Holmes ou encore Harry Potter. Souvenir d'un passé médiéval glorieux, la ville brille de bâtiments historiques et de merveilles architecturales. Son architecture néoclassique lui a valu d'être qualifiée d'Athènes du Nord, mais elle arbore aussi d'audacieux édifices, comme le Parlement écossais, qui, depuis son inauguration en 2004, n'en finit pas de faire parler de lui.
À Édimbourg, le passé et le présent se côtoient à chaque instant.
D'un côté, la vieille ville (Old Town), avec son dédale irrégulier et son centre-ville médiéval. De l’autre, la ville moderne (New Town), faite de constructions georgiennes bâties sur un plan en damier. Le Royal Mile, principale artère du Old Town, est la voie qui relie depuis le Moyen Âge le château d'Édimbourg au palais de Holyrood. Elle est essentiellement bordée d'édifices médiévaux. Princes Street, dans New Town, est la principale rue commerçante de la ville. La culture, elle, est partout et les musées, galeries et festivals sont plus que nombreux.
Et maintenant, mon voyage en highlights:
- Entrer dans un pub/bar et réaliser que c'est mon auberge de jeunesse (quand un bar sert à la fois de réception, l'ambiance est assurée),
- Avoir le champion des ronfleurs dans son dortoir + un exhibitionniste (tsé quand tu dors nu et que ta couverture couvre tout sauf ce qu'elle devrait couvrir... dans un dortoir de 10, MIXTE!, c'est moyen...),
- Visiter les incontournables soit le Edinburgh Castle, le Grassmarket, le Royal Botanic Garden, le Princes Street Garden, le Scott Monument (imposant édifice commémorant la vie et l’œuvre du plus grand écrivain écossais, Walter Scott), le Scottish Parliament, Arthur's Seat et le Palace of Holyroodhouse (la résidence officielle de la reine Élisabeth II et du duc d'Édimbourg),
- Démystifier les étapes de la fabrication du whisky et en déguster au Scotch Whisky Experience (bien que l'Écosse concentre le plus grand nombre de distilleries au monde, ce nectar aux reflets dorés n'est pas fait pour moi),
- Grimper au sommet de Calton Hill pour y admirer un magnifique panorama sous un coucher de soleil,
- Faire des provisions à Edinburgh Farmer’s Market (ou plutôt, savoir profiter de tous les échantillons gratuits: sucre à la crème, marmelade, pudding écossais, framboises, bébé kiwis, fromages, pains, chocolats, shortbreads...),
- Découvrir les artistes de la rue sur le Royal Mile (virtuoses de la cornemuse, peintres, statues humaines, magiciens, musiciens, on en croise de toutes sortes),
- Oser goûtez aux haggis, le plat national à base d'abats de mouton, de graisse de boeuf et de flocons d'avoine légèrement grillés. Le tout placé à l'intérieur d'un estomac de mouton que l'on recoud et fait bouillir pendant quelques heures. Cela peut ne pas paraître très appétissant, mais comme dit l’adage : « À Rome, fais comme les
Romains…» (ça m'a pris tout mon petit change, mais oui, j'y ai goûté et franchement, c'était étonnamment bon),
- S'arrêter au Edinburgh Old Town Weaving Company et observer le tissage des tartans, ces étoffes de laine qui seront ensuite transformées en kilts,
- Chercher, désespérément un endroit où goûter au cranachan, un dessert traditionnel composé de framboises, de crème, de miel, de whisky single malt et d'avoine.
- Trouver (ENFIN) une place, y goûter, et ne pas être impressionnée,
- Se réchauffer dans l'atmosphère conviviale des authentiques pub écossais,
Et ces Écossais, tout sourire, ce qu'ils sont sexy (euh exquis). Leur accent n’est pas toujours si simple à comprendre, mais oh combien adorable.
Malgré la froide brise provenant de la mer du Nord, les airs de cornemuses (joués par des musiciens en kilt postés au coin d'une rue ou au pied d'un monument), ont su réchauffer mon cœur (bien plus que n'a su le faire le whisky). Emmitouflée de tartan et de folklore, je me promets qu'un jour, j'y reviendrai.
Cheers!
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