Singapour - Singapour // il y a 8 ans
Nous sommes à Singapour depuis mardi après-midi. Le voyage à partir d'Ottawa s’est très bien déroulé – d’abord, le train vers Toronto dimanche après-midi, puis, dans la nuit, un vol de 15 heures et demie vers Hong Kong et escale de cinq heures avant notre vol final de quelques heures vers Singapour. Nous appréhendions pas mal le long vol, mais - ô surprise ! - avons dormi assez bien, ce qui nous a permis d’arriver relativement en forme une quarantaine d’heures après notre départ. Nous avons 13 heures d’avance sur Ottawa, donc, quand vous vous levez à 7 h, pour nous, il est déjà 20 h !
Dès mercredi matin, nous partons à la découverte de cette ville‑État. Que dire de ces premières journées d’exploration? Ville toujours en mouvement, gratte-ciel tous plus impressionnants les uns que les autres de par leur taille, leur architecture et, dans certains cas, leurs couleurs, quartier des affaires, quartiers chinois, indien et arabe, nous en avons plein la vue. À ne pas oublier, les quais, le long de la rivière Singapour et le parc Merlion où trône une immense statue de cette créature fantastique mi-lion, mi-poisson. Le neuf côtoie le vieux. Au milieu des gros immeubles, on retrouve de petites enclaves où des édifices anciens ont été remis à neuf et témoignent du passé colonial de l’île – beaucoup d’architecture portugaise et anglaise. Il y a énormément d’églises; en fait, nous nous réveillons tous les matins au son des cloches de l’église Saint Joseph, à deux minutes d’ici. Certaines sont encore utilisées comme lieux de culte, d’autres ont été transformées en galeries d’art ou en espaces commerciaux. Il y a aussi beaucoup d’arbres qui bordent la plupart des rues et des avenues, de sorte qu’il est souvent possible de marcher à l’ombre.
Selon les quartiers, nous découvrons temples chinois, hindous, bouddhistes, taoïstes et mosquées - pas nécessairement dans leurs quartiers respectifs – véritables havres de paix au milieu du va‑et‑vient de la rue, et humons les odeurs d’encens et de cuisine locale. À Singapour, pas de marchants de nourriture dans les rues comme nous avons vus ailleurs en Asie : ils sont tous regroupés dans des centres qui ressemblent à des foires alimentaires, certaines immenses, où pour quelques dollars, il est possible d’avoir un très bon repas. Le plus dur, c’est de décider quoi manger ! La longueur des files d’attente nous aide parfois à choisir. Le quartier arabe se distingue par ses innombrables boutiques de tissus aux couleurs chatoyantes, beaucoup de soie et de pashmina. Nous retrouvons le bon thé au lait sucré indien ainsi que du café noir fort, également sucré.
On nous avait dit que Singapour était propre, et ce n’était pas une exagération. Pas un mégot, pas un bout de papier ne traînent, et partout, des employés s’affairent à balayer les rues et les parcs. Ce qui nous frappe aussi, c’est l’absence de policiers dans les rues, à pied ou en voiture, de même que l’absence de sirène. Nous en avons entendu une pour la première fois ce matin.
Les gens sont extrêmement gentils. Au cours des derniers jours, plusieurs personnes, nous voyant consulter notre carte de la ville, se sont arrêtées pour nous offrir de l’aide. Une dame voulait même nous ramener à notre hôtel ! Nous nous sentons toujours en sécurité.
Il fait beau et chaud, dans les 30 degrés, et le taux d’humidité est élevé. Il y a aussi des orages soudains qui peuvent durer de quelques minutes à quelques heures. En fait, mercredi après‑midi, nous avons été surpris par l’orage et avons dû passer environ une heure dans un abribus en attendant que la pluie se calme un peu, parce que ça tombait vraiment dru.
Nous nous sentons très à l’aise ici et, contrairement à l’année dernière, pas du tout dépaysés. La semaine prochaine, nous nous éloignerons plus du côté urbain pour nous concentrer dans les grands parcs répartis ici et là sur l’île.
À la prochaine !
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