Saint-Pierre - Martinique // il y a 5 ans
La montagne Pelée est un volcan encore en activité. On l’a vu lors de la visite de Saint-Pierre, il monte en pression et explose d’un coup. Il n’y a donc jamais de lave au sommet en dehors des irruptions. Nous pouvons donc y monter en sécurité 😉
Départ à 6 heures du matin de l’appartement direction le Prêcheur. Nous débuterons la montée depuis cette ville, située au Nord, à une heure du Lamentin.
Il est 7h30, nous arrivons au départ du sentier. Il est indiqué « sentier fermé » mais le parking étant en travaux nous nous en préoccupons pas... en fait il était bien fermé !
La première partie est une succession de marches assez hautes, la pente est bien raide et se compliquent progressivement avec l’ajout de gros cailloux. Au fur et à mesure de l’ascension, des balises nous accompagnent pour nous indiquer l’état de notre avancée.
Il y a plusieurs étapes sur le chemin et notre objectif principal est d’arriver jusqu’au bout de la « route des savanes ». Nous y arrivons au bout de 1h15 assez facilement.
Du coup, pourquoi pas aller jusqu’au troisième refuge ? Allez on continue. Ça commence à se compliquer avec de gros cailloux voir rochers. Le terrain commence à ressembler à la randonnée du Morne Larcher mais on ne lâche rien. On boucle cette partie en une heure.
Devant nous se dresse « le chinois », le sommet de la montagne Pelée. Cette partie est très difficile, les guides nous annoncent des trous dangereux lors de la montée et une descente périlleuse à faire le sur les fesses par endroit... Allez, on y est presque, on le tente, de trouer façon si c’est trop dur, on fait demi-tour ? C’est partit !
On arrive sur quelque chose de costaud quand même, nous « escaladons » les rochers, ce n’est plus de la marche... mais les paysages sont magnifiques. Nous arriverons au Chinois au bout de 40 minutes.
La Pelée est très souvent entourée par les nuages, à part 30 jours dans l’année. Nous avons eu de la chance durant l’ascension, les nuages étaient peu présents et la différence de température n’était pas gigantesque. Nous avions pris pulls et manteaux car la température peut baisser jusqu’à 12 degrés au sommet.
A notre arrivée sur le Chinois, les nuages étaient la. Nous faisons quelques photos et nous reposons. Le temps pour les nuages de partir, nous avons donc le cratère complètement découvert. Trop cool.
Il est temps de redescendre, une partie de plaisir après cette montée. Nous nous sommes trompés, la descente est aussi dur que la montée mais plus rapide quand même.
Nous croiserons des randonneurs habitués qui nous expliquent que le sentier que nous avons emprunté est bien fermé depuis plusieurs mois car la montagne est instable de ce côté. Nous n’avons pas le choix, notre voiture nous attend au parking.
Il ne me semblait pas y avoir autant de rochers lors de l’ascension... c’est dur ! Nous comptons les balises une par une. Nous arrivons à la fin de cette randonnée au bout de 5 heures !
Super paysages, super expérience mais à ne pas faire sans eau (j’ai bu 4,5 litres), sans barres énergétiques et dans de bonnes conditions météorologiques.
Après un bon repas nous allons nous détendre à « Anse Couleuvre ». Une plage cachée dans la jungle au sable gris avec une vue sur le rocher de la Perle. La baignade nous fait du bien, à nous et à nos petites jambes 😂
En milieu d’après-midi nous prenons la célèbre route de la trace direction le Nord-Est. Nous devions visiter le musée du Rhum Saint-James. Malheureusement à 16h30 tout est fermé...
Nous nous rabattons donc vers le Tombolo, une île qui, durant plusieurs mois, est accessible à pieds via un petit chemin de sable découvert. L’effet est bizarre car les vagues viennent des deux côtés. C’est un morceau de plage avec deux mers... Sympa à voir.
Au soir ce sera soirée pizzas et au dodo trèèès tôt.
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