Le jour de la marmotte

Ben oui, toujours à Montréal... Même pas encore partie que les péripéties commencent! Ok, ok! On va mettre quelque chose au claire tout de suite... À tous ceux qui m'ont dit : "What!? Tu pars le 11 septembre... iiissshhhhh". Vous aviez raison... Ben oui, vous aviez raison, DAMN que vous aviez raison.

Mon arrivée à l'aéroport s'est bien passée. L'enregistrement des bagages, l'impression de la carte d'embarquement, l'attente, la routine quoi! Mon passage au contrôle pré-embarquement a toutefois été particulier. Bien que j'aie suivi les consignes à la lettre (c'est-à-dire placer mes effets personnels dans le bac en plastique fourni et sortir mon ordinateur portable pour le placer, lui aussi dans un bac en plastique) en franchissant le portique de détection de métal, celui-ci s'est (évidemment) déclenché. L’agent de contrôle m'a donc gentiment demandé d'entrer dans un espèce de tube de verre énorme et de lever les mains comme si j'étais en état d'arrestation. Un scan de quelques secondes a suivi et j'ai finalement passé l'étape de la fouille supplémentaire sans trop de dégât.

18h50, on procède à l'embarquement. Jusqu'à présent tout continu d'aller relativement bien. Assise dans l'avion, l'attente commence. 1h00 (ça va), 2h00 (on commence à s'impatienter légèrement). Le commandant nous informe d'un problème technique à régler par rapport au système de freinage (élément quand même important). Puis s'enchaîne les vérifications techniques, l'arrêt complet du système informatique de l'avion, les hôtesses de l'aire qui tentent de faire dévier notre attention en nous distribuant eau et écouteurs... 3h00, on nous annonce que le problème technique se maintient, impossible pour cet avion de prendre son envol. Résultat : le vol est reporté à 8h30 demain matin. SU-PER.

C'est ainsi que je me suis retrouvée prise à Montréal. Sans oublier la nuitée à l'hôtel que je devais me dégoter et défrayer parce que... NON, Air Canada n'a pas payé la chambre d'hôtel. Selon leurs politiques, le voyage commence à Montréal et ce ne sont que les passagers ayant une correspondance (arrivés à Montréal via un autre vol) qui ont droit à ce dédommagement. Comme c'est accommodant. Reste à voir ce que le service à la clientèle en fera... Possibilité de remboursement à ce qu'on m'a dit... Mais de combien?