Bruxelles - Belgique // il y a 8 ans
A-RRI-VÉE (finally)! Et en 4 jours, il s'en est passé!
Jour 1 (le jeudi qui devait être un mercredi) : Premier contact avec mon université, l'IHECS (Institut des Hautes Études des Communications sociales), emménagement dans mon nouvel (et épatant!) appartement (ou devrais-je plutôt dire "kot", mot tout à fait bruxellois). Mon nouveau chez-moi se trouve en plein cœur de Bruxelles, à deux pas de mon université et de la Grand-Place. On poursuit avec une visite à l'administration communale (des heures d'attentes pour me faire dire qu'un policier passera à mon kot pour vérifier que j'habite bien à cette adresse... n'importe quoi!). Bref, l'obtention du visa est complexe, mais ce n'était rien à côté de l'administration communale (je vous épargne ici les détails).
Jour 2 : Petite escapade d'une demi-journée à Louvain-La-Neuve, une ville entièrement sortie de terre et posée au-dessus du sol, comme sur des échasses. Cette ville piétonne a relégué toutes ses voitures dans de grands parkings situés en rez-de-chaussée. L'arrivée en ville est d'ailleurs un peu curieuse. On cherche des rues, un centre, des gens... C'est une ville universitaire et donc très étudiante, mais l'ambiance était plutôt au calme en ce vendredi puisque la rentrée académique se fera ce lundi, 17 septembre (pour moi aussi d'ailleurs). Visite du musée Hergé avec ses 8 salles thématiques qui nous plongent au cœur de l’œuvre de cet auteur belge de bande dessinée. Puis, retour à Bruxelles (parce qu'une demi-journée à Louvain-La-Neuve, c'est assez).
De retour à Bruxelles, j'en ai profité pour me rendre à la brasserie Cantillon, la dernière brasserie en activité à Bruxelles. Restée traditionnelle, elle utilise le même procédé de fabrication qu’à ses débuts en 1900 : la fermentation spontanée. Résultat : un lambic artisanal, légèrement acide, aux bulles fines comme celle du champagne... Après dégustation, je dois vous avouer que le fameux lambic ne m'a pas spécialement enchanté... Disons que mes papilles n'ont pas su se calibrer à son goût particulier. J'avais pourtant grand espoir en la Rosé de Gambrinus, un assemblage de lambic et de framboises... Mais non... (tant pis pour le procédé artisanal, j'aurai essayé).
Jour 3: Visite du musée Magritte, un peintre belge surréaliste, mais surtout un poète et un théoricien de la pensée surréaliste. Sa peinture joue sur le décalage entre un objet et sa représentation (Ceci n'est pas une pipe en est un très bel exemple).
Balade au cœur de Bruxelles où j'en ai profité pour me délecter de frites (servies dans leur cornet avec mayo au choix et de gaufres (enfin, une, il ne faut pas exagérer tout de même). Est-ce vraiment nécessaire de vous dire que je me suis régalée? Cette petite balade s'est soudainement transformée en Folklorissimo alors que la Fête du Folklore bâtait son plein sur la Grand-Place et autour de la statue de Manneken-Pis (une fête qui, cette année, mettait à l'honneur le Mexique).
Jour 4 : Ce dimanche, c'était la traditionnelle Journée sans voiture. De 9h à 19h, toute la Région bruxelloise, y compris la Ville de Bruxelles, était fermée à la circulation automobile. Pas d'auto... mais beaucoup trop de vélos! C'était un peu le chaos, mais la ville grouillait d'activités de toutes sortes (musique, animation, kiosque, dégustation...). Et c'est sur ces notes festives que mes vacances ont pris fin. Demain, c'est la rentrée académique qui m'attend.
Partager ce billet sur les réseaux sociaux.
Si vous ne souhaitez pas rendre visible vos billets et voyages à tout le monde,
vous pouvez personnaliser les paramètres de confidentialité.